Voltaire et le Mercure de France

Publier « avec approbation et privilège » dans la presse périodique du XVIIIe siècle

Myrtille Méricam-Bourdet
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S’attend-on à ce que Voltaire, dont l’immense majorité des textes ont été publiés à l’étranger et introduits clandestinement en France, se voie durant toute sa carrière honoré dans les pages du Mercure de France, périodique littéraire officiel de la monarchie française soumis chaque mois à approbation ? L’étude s’attache à rendre raison de ce paradoxe et à montrer que la présence de ses textes fut continue dans le périodique. Loin de n’avoir pu publier que des extraits inoffensifs en raison de la censure à laquelle il est soumis, le Mercure a su, selon les dispositions de ses rédacteurs successifs, accueillir de façon massive les textes voltairiens, et servir la cause voltairienne. L’étude réévalue donc la place du périodique au sein de la pensée des Lumières et met en valeur le rôle de ses différents directeurs en suivant l’évolution de ce « Voltaire autorisé ».

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