Tal Coat

Regards sans frontières

Jean-Pascal Léger
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Ami de Giacometti, Staël, Calder, Miró, Chillida…, Pierre Tal Coat (1905-1985) n’ignore pas l’art de son temps et, quoiqu’il s’en défende, il écrit des pages de l’histoire de l’art : par exemple avec les séries des Massacres ou des Profils sous l’eau. Ses tableaux des Failles et des Rochers (période d’Aix) puis ses tableaux dits abstraits et monochromes (période de Dormont) ouvrent des voies aux peintres des générations suivantes. En réalité, Tal Coat dialogue autant avec Rembrandt, Vélasquez ou Cézanne. Mais il puise aux sources de son enfance au pays des pierres levées, la Bretagne. Par une intuition singulière de l’espace, il se sent plus proche des peintres de Lascaux que de ses contemporains. Son expérience de marcheur à l’affût des « phénomènes du monde » s’exerce aussi bien sur les chemins des Pyrénées, des Alpes ou du Jura que dans les collines d’Aix-en-Provence, autant sur les plateaux du Vexin que sur les sentiers entre terre et mer. Ainsi le nom qu’il s’est choisi sonne comme un hommage aux énergies de la nature : Pierre et Front de bois. Cette alliance de l’homme et de la nature, de l’art de son temps et de l’art d’avant l’histoire, fait l’alchimie unique de sa peinture.

Dernier volet, avec «  Présence d’André du Bouchet  » (2011) et «  À  l’épreuve d’exister avec Henri Maldiney  » (2014), le colloque «  Tal Coat  : Regard sans frontières  », tenu en 2017 à Cerisy clôt cette Triade qui met en lumière l’amitié entre un poète, un philosophe et un peintre. Il est l’occasion de se plonger, à travers les écrits d’auteurs d’horizons variés (historien, chorégraphe, galériste,
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Présence d'André du Bouchet

Michel Collot, Jean-Pascal Léger

22/11/2012

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