Carlos Medina connaît son destin. Avec le langage propre à ses débuts, il se définit comme sculpteur géométricospatial. Il l’est dès sa période de formation à l’École des arts plastiques Cristóbal Rojas de Caracas lorsque, étudiant l’histoire de l’art, il fait la connaissance de l’œuvre des constructivistes russes, des abstraits européens, des Américains et établit une relation directe avec les artistes vénézuéliens. Il sort de cette école en 1975 avec un mémoire sur l’artiste russe Vladimir Tatlin, fondateur du constructivisme russe en 1914. À partir de ces recherches, il découvre Kazimir Malevitch, fondateur du suprématisme en 1915. Il s’approprie alors l’axiome suprématiste selon lequel l’art, en tant que nouveau langage, pourrait « exprimer un système complet de construction du monde ». Cette même année (1975), il présente sa première exposition individuelle au Musée d’art contemporain de Caracas, invité par sa directrice Sofía Imber. La philosophie et l’esthétique qui marqueront l’artiste sont déjà définies. Elles consolideront sa vie et son travail tridimensionnel. Il déclare lui-même que ses mentors en matière d’art sont les influents créateurs abstracto-constructivistes : Vladimir Tatlin, Alexandre Calder, Piet Mondrian, El Lissitzky, Max Bill et Malevitch. Partir du matériel pour viser l’essentiel, tel est l’itinéraire plastique que propose résolument Medina.
Bélgica Rodriguez (Auteur)
Paru le 22/11/2017
ISBN : 9782705695330
Collection : Philosophie, Politique et Économie - Arts
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