La perte de l'évidence humaine

Phénoménologie de la relation en situations extrêmes

Agata Zielinski
couverture
Que se passe-t-il en nous face à la perte de l’évidence humaine, lorsque les attributs classiques de la personne humaine font défaut ? Les situations de non-communication, d’absence de réciprocité interrogent la définition de l’humain  : qu’est-ce que rester ou cesser d’être humain ? La question de l’appartenance commune à l’humanité passe par l’interrogation sur le semblable, jusqu’à mettre au jour un paradoxe qui nous semble être la clef de la relation en situations extrêmes : une ressemblance qui s’impose et indispose, causant un effroi que l’on cherche à fuir. Cette ressemblance, qui s’expérimente sur le mode d’une inquiétante étrangeté, renvoie à une historicité humaine primordiale, celle de la détresse initiale. Mais qui est mon semblable ? Celui dont je reconnais la proximité, et dont je peux me décider à m’approcher. La relation, capacité à se tenir proche, réouvre un monde commun. La phénoménologie de la relation en situations extrêmes permet d’esquisser une éthique de la « prochaineté ».
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