L'opéra-comique et la Révolution française

Aspects d'un genre hybride aux théâtres Favart et Feydeau (1789-1801)

Maxime Margollé
couverture

Depuis le Bicentenaire de la Révolution, la recherche en musicologie n’a cessé de s’intéresser à cette période tant du point de vue de la vie musicale en général, que de celui des théâtres en province ou des principaux genres et institutions musicales parisiennes. Néanmoins, alors que l’opéra-comique constitue le genre de théâtre lyrique français le plus important et le plus influent en France et en Europe à la fin du XVIIIe siècle, ce genre mêlant épisodes parlés et chantés a, paradoxalement, reçu peu d’attention.

En s’appuyant sur des recherches récentes, des outils numériques nouvellement développés et des sources parfois inédites, cet ouvrage a pour but de s’intéresser aux évolutions esthétiques de l’opéra-comique entre le début de la Révolution et la réunion des théâtres Favart et Feydeau en 1801 et d’attirer l’attention sur des ouvrages qui ont servi de base esthétique au théâtre lyrique français et Européen au XIXe siècle. En analysant le répertoire des théâtres et les processus d’hybridation du genre sous l’impulsion de différents facteurs liés, pour partie, aux circonstances révolutionnaires, cette étude attire l’attention sur les processus artistiques et musicaux qui sont en jeu au cours d’une période fondatrice tant pour les institutions musicales françaises que pour les genres musicaux et tente de proposer un changement de perspective sur la naissance du romantisme.

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