De la rencontre

La face détournée

Guy Van Kerckhoven
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Préface d'Alexander Schnell « Parce que les choses sont toutes différentes de ce qu'on en voit en mendiant ainsi les choses t'ont fait grand. Et peux-tu encore nous dire quand ? Une nuit, une nuit le temps d'une nuit et elles nous parlaient autrement. » (R. M. Rilke, La folie. Livres des Images, Insel Verlag 2000, p. 16 -17). Depuis Kant, les choses « en soi » font « scandale » pour une phénoménologie qui ne s'occupe en vérité que de leur apparaître pour nous. Or, le paraître pur des choses, leur « faire monde » précède à toute expérience comme à tout acte de connaissance. C'est la rencontre avec cet Inconnu qui est au coeur d'une autre phénoménologie, différente de celle préconisée par Husserl ou Fink. Avec la pensée de M. Richir sur la « phantasia-affection », avec les Rêveries de J.-J. Rousseau, avec la nouvelle d'A. Camus entre L'exil et le royaume, finalement avec l'Hymne à la nuit de Novalis et les Dinggedichte de Rilke, elle fait une entrée « en différé ». Car « tout ce qu'on destine à faire partie du monde est en chute libre est comme pose sur une vague » (op. cit., p. 36).
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Le présent de la rencontre

Guy Van Kerckhoven

22/08/2014

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