La fin des avant-gardes

De l'entre-deux-guerres

Serge Fauchereau
couverture
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, d’ambitieuses avant-gardes telles que le constructivisme et le surréalisme se répandent en variantes originales à travers le monde occidental et au-delà, appelant à une révolution de l’homme, de la culture et de la société. Dans les années vingt, au temps de l’art déco, individuellement ou en groupe, on réclame cependant plus de réalisme – poétique, magique, socialiste…  – accompagnant des courants régionalistes en Europe ou en Amérique. Réputées moins utopistes, ces réactions répondent aux querelles idéologiques ravivées par la crise économique de l’entre-deux-guerres. Deux  types de cultures s’ignorent et s’affrontent. Aux États-Unis, en Union soviétique, dans les dictatures ou les démocraties européennes, un retour à l’ordre souhaité ou imposé est manifeste. La guerre civile en Espagne, préludant à un conflit mondial, va jeter à bas tous les espoirs de changer le monde. C’en sera fini des avant-gardismes comme de leurs adversaires et des certitudes des hommes qui devront constater que l’humanité change mais n’avance pas.

Constructivistes ou surréalistes, les grandes avant-gardes historiques ont si bien imprégné les arts, les idées et les comportements qu’on oublie trop ce qu’on leur doit. Elles ne représentent pas qu’une période passée, un concept dépassé et une forme d’action devenue inopérante, même si nous avons cependant encore beaucoup à apprendre de ces mouvements et des réactions qu’ils ont suscitées jusque dans notre vie quotidienne.
La presse en parle
Le Journal des arts - 12 novembre 2021
« L’autre mérite de cette réflexion est de ne pas s’arrêter aux arts plastiques mais de se nourrir également de connaissances littéraires, cinématographiques, musicales ou issues des arts du spectacle. Bref, il s’agit véritablement de ce que l’on dénomme « cultural studies ». » - Itzhak Goldberg
Le Journal des arts - 12 novembre 2021
« Le grand mérite de Serge Fauchereau, armé d’un savoir encyclopédique, est de faire découvrir au lecteur l’originalité d’autres tendances artistiques, souvent étroitement liées aux changements politiques de l’époque. » - Itzhak Goldberg
L'Oeil - septembre 2021
« Sa curiosité [celle de l'auteur] est contagieuse et son dessein de rendre à l’histoire sa complexité fait plaisir à lire. Salutaire ! » - Fabien Simode
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